Ce qu'il faut faire et ne pas faire

est le résultat de mon expérience acquise après quelques années de navigation avec Winta. L'utilisation, le temps, le pluie, le soleil ont ainsi révélé les erreurs de construction à éviter.

La trappe d’accès au coffre d'insubmersibilité arrière

Pour utiliser le caisson d'insubmersibilité arrière comme coffre pour l'essence du hors bord - En bouteille de boisson gazeuse de 500ml très pratique pour refaire le plein du petit hors bord en mer sans gaspillage ni pollution - J'ai percé le banc du cockpit 2 mm plus grand que le diamètre de la trappe pour avoir un joint d'époxy épais sur le chant du CP.Sauf que ce joint n'avais aucune souplesse et à fini par se fendre. Tout semble normal visuellement mais le panneau est devenu petit a petit tout mou.

Une fois la trappe décollé de son joint polyuréthane, le verdict est sans appel, le CP est humide et les plis décollés.

Le vieux CP est retiré tres facilement car il est tout mou, les bords coupés au cutter. Il ne reste que la premièr plis de CP en bois dur adhérent à la strat inférieure

Un nouveau panneau de CP est découpé et le trou est percé 4mm plus grand que le diamètre de la trappe. Le champ du trou est ensuite stratifié avec une bandes de fibre de verre unidirectionnelles puis les bords de chaque cote du CP avec des petites bandes d'UD et enfin une dernière sur le champ. Le bord du CP est ainsi devenu beaucoup plus rigide et le champ protégé par une couche de fibre de verre non cassante comme l'époxy seul.

Le panneau est alors collé en place avec de l'époxy chargé, le surplus lissé en joint congé sur les bordé, puis stratifié en recouvrant sur les bord l'ancienne stratification préalablement poncée. Des bandes de tissus d'arrachage sur les jointures éviteront le masticage et limiterons le ponçage avant peinture, il ne reste plus qu'a couper au cutter la fibre qui dépasse et passer un coup de papier de verre sur le chant du trou, puis recoller la trappe au mastic polyuréthane.

Champ des bordés au niveau du liston et tableau moteur

Le liston une fois poncé laisse apparaître des traces noires dans les plis du CP ça n'a l'air de rien et pourtant!

A l'aide d'un ciseau meulé à une largeur de 4,5 mm j'ai creusé le CP entre les deux stratifications pour enlever toute la partie abîmée

Une fois attaqué au ciseau les dégâts sont assez profond les deux listons sont désolidarisé par la tractions des amarres.

Les amarres réalisé en écoute de récupération n'ont aucune souplesse et on finit par casser la jonction des listons en plus de faire pourrir le champ du CP.Il vaux mieux utiliser comme amarre des bouts toronné qui s'allonge sous la traction.

Des morceaux de CP de 5mm sont ajustés puis collés dans les trous laissé par le Cp moisi enlevé au ciseau, ainsi qu'une baguette en angélique à l'intérieur du liston.

Collage d'une première baguette et d'un angle de renfort en bois massif. Une deuxième baguette collé contre la première viendra protéger le champ du CP sous une bonne épaisseur de bois rouge

Collage d'une première baguette d'angélique bois rouge guyanais imputrescible. serre-joints improvisés avec des pinces bloquées par deux demi-clés, pinces étaux.

Découpe des baguettes pour la mise en place d'un angle de renfort en bois massif.

Le moteur a lui aussi abîmé la stratification  et le champ du tableau. Le travail de l'humidité et de la chaleur guyanaise à fait le reste toute la face externe du tableau est pourri sous la stratification, il faut tout enlever.

Collage de bois massif sur l'arrière du tableau

Ainsi qu'une planche martyr pour les presses du moteur

Le nouveau tableau complètement protégé par de l'angélique imputrescible, reste a recouvrir le champ du tableau avec une latte d'un cm d'épais d'un bout a l'autre du tableau.

Le résultat final avec une petite touche bois vernis. Il aurait été plus simple de penser à ça en début de construction et d'utiliser des lattes d'angéliques ou autre bois rouge et dur en forme de L afin de rigidifier et de protéger les champs des CP en une seule opération, mais c'est en se trompant que l'on acquiert de l’expérience.

Trous de passage des poignées taquets en bouts

Sur certains trous de passage des ''poignées taquets d'amarrage'', particulièrement a l'avant (voir photo plus haut) le CP mal protégé par quelques couches d'époxy, a pourri. Je les perce diamètre 26 sans enlever la stratification externe, pour faciliter le rebouchage et garder la solidité de la fibre de verre comme renfort à l'éxterieur.

Le passage des bouts une fois agrandit

Rebouché avec de l'époxy chargé, ils sont ensuite repercé diamètre 18  (taille des bouts poignées taquets d'amarrage)

Champ du panneau de descente

L'angle entre les champs du CP et le plexi  retenait de l'eau et commençait à pourrir. Un joint d'époxy chargé formant un biseau plus grand empêche désormais cette rétention d'eau.

Biseau en époxy sur le bas du hublot

Safran

Le safran réalisé au départ en collant plusieurs plis de CP a fini par casser dans un surf. Ce qui parait logique car seule la moitié des fibres de bois du CP est dans le bon sens. Je l'ai refais dans une planche de bois massif. La quille est elle aussi réalisé avec des plis de CP collé mais elle renforcée par de nombreuses couches de fibre de verre unidirectionnelle sur ses deux faces.

Tour de la descente

Le tour de la descente (entrée de la petite cabine) a très tôt été abimée par les chocs et la rétention d'eau vers le bas. je l'ai recouverte d'un ruban de fibre de verre qui protège le champ tout autour de l'entrée de la cabine.
Le dessus de la descente que j'ai laissé dépasser d'un cm pour créer un déflecteur d'eau sur le dessus du  roof est aussi un endroit fragile. Si je devais refaire un autre Winta je ferais ce déflecteur d'eau avec une baguette de bois massif cintré et collé sur le dessus du roof.